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Le blog du lignard
22 février 2014

Ronnie Peterson

  Bengt Ronnie Peterson est né le 14 février 1944 à Örebro en Suède. Il débute dès son plus jeune âge en disputant des compétitions de karting, où il développe un style de pilotage très personnel, basé sur le contrôle de la glisse du train arrière. Au fil de ses courses il commence à se forger un impressionant palmarès et devient champion de Suède de 1963 à 1966. Peterson fait ses débuts dans le sport automobile en Formule 3 en 1966 avec une Svebe, monoplace conçue par son père sur la base d'une Brabham. Après une période d'apprentissage, Ronnie s'affirme comme la terreur du championnat de Suède de F3 et domine les saisons 1968 et 1969. Toujours en 1969 il s'impose lors du prestigieux GP de Monaco de F3 disputé devant tout le gratin des personnalités de la Formule 1, avant de faire des apparitions en F2 au sein de l'écurie de Roy Winkelmann et de l'écurie d'usine Tecno.

  Ronnie Peterson fait ses premiers pas en F1 à l'occasion du GP de Monaco en 1970 avec une March 701 privée de l'écurie Colin Crabbe's Antique Automobiles, malgrè le peu de performances de sa voiture il termine la course en se classant septième . Le reste de la saison ne lui apporte aucune satisfaction, l'unique moteur Cosworth de son écurie perdant en puissance tout au long de l'année. Il montre son potentiel également en championnat d'Europe de F2 en terminant 4e du championnat de 1970, ce qui lui vaut d'être recruté par l'écurie d'usine March pour la sison de 1971. Au volant de la March 711, moins performante que ses conccurentes, et notamment la Tyrrel, le jeune pilote suèdois multiplie les prestations de grande classe en exploitant le maximum de sa voiture avec un style de pilotage spectaculaire. A la surprise de tous il termine second au championnat du monde derrière Jackie Stewart, après seulement cinq podiums. En parallèle Ronnie Peterson décroche le titre de champion d'Europe de F2. Il resigne pour la saison 1972 chez March, mais sa nouvelle nonoplace peu performante ne lui permet pas de rééditer ses coups d'éclats de la saison précédente.

  En 1973, il est recruté par Lotus qui détient le titre de championne du monde avec comme coéquipier le Brésilien Emerson Fittipaldi. Mais le début de la saison est assez catastrophique, marqué par de nombreux problèmes de fiabilité, la chance sourit enfin à Peterson en France où il remporte son premier GP, d'autres succès vont suivre en Autriche, Italie et aux Etats-Unis. Au terme de la saison Ronnie termine troisième du championnat du monde, juste derrière Fittipaldi et offrant ainsi à son équipe le titre des constructeurs, Mais celà provoque également le départ du pilote brésilien qui supporte mal la montée en puissance de son nouvel équipier, régulièrement plus performant que lui et qui n'à pas digéré de perdre ses chances d'être titré au GP de Monza en terminant derrière le suèdois. A présent seul leader chez Lotus après le départ d'Emerson Fittipaldi et compte tenu des bouleversements dans les rangs des pilotes avec la retraite du champion du monde en titre Jackie Stewart et la mort du Français François Cevert, Peterson apparaît comme le meilleur favori pour la saison 1974. Mais cette nouvelle saison va s'avérer décevante pour le suèdois tout d'abord au volant d'une Lotus 76 qui montre très vite ses limites, obligeant l'écurie à se rabattre sur la Lotus 72 dont la conception remonte à 1970. Après trois victoires mais qui restent des exploits isolés, Ronnie Peterson échoue à la cinquième place du classement final. Mais Lotus est au plus mal financièrement parlant la crise pétrolière ayant fait chuter la vente des voitures de sport, sa principale source de revenu, l'écurie aborde la saison 1975 sans avoir pu concevoir une nouvelle monoplace. De son côté Peterson qui se déchaine sur les circuits boucle la saison avec seulement six points marqués et se retrouve à la 13e place, son plus mauvais résultat depuis sa première saison.

  Séduit par les promesses de Colin Chapman sur le potentiel de la nouvelle Lotus 77, Peterson consent à rester dans l'écurie britannique pour la saison 1976, mais très vite déabusé par les maigres performances de sa voiture, il claque la porte à l'issue de GP du Brésil pour rejoindre March dès l'épreuve suivante. Après une victoire à Monza qui fut son seul résultat de la saison, il va vite réaliser qu'il à réagit trop précipitament en quittant Lotus en voyant la belle performance de Mario Andretti qui l'avait remplacé finir mieux classé que lui au terme de la saison. Pour 1977 il est engagé par Tyrrel après le départ de Jody Scheckter au volant de l'impressionante Tyrrel P-34 à six roues, mais même si les débuts de cette nonoplace semble prometteurs, elle ne les confirmera pas pour le reste de la saison. Malgrè l'abnégation dont fait preuve Patrick Depailler à son volant, la P-34 restera un mystère pour Ronnie Peterson qui n'arrive pas y adapter son style de pilotage. En 1978 il fait son retour chez Lotus, moins de deux ans après en être parti.Il avait quitter une écurie en pleine débandade et la retrouve à son plus haut niveau après une saison 1976 en progression constante, pour la suivante une nouvelle monoplace à été mise au point, la Lotus 78 avec des pontons aux profils d'ailes d'avion inversées ce qui lui donne une bonne adhérence avec laquelle Andretti à bien failli décrocher le titre mondial. Mais Chapman est réticent à l'idée du retour du suèdois, récolter les fruits de deux années d'efforts intensifs auxquels il n'a pas participé. Il obtient finalement le poste de pilote n°2 et doit se contenter d'assurer le doublé derrière Andretti avec la Lotus 78 et bientôt 79 au printemps une des meilleurs monoplaces du plateau. Peterson ne peut jouer sa carte personnelle qu'en l'abscence de Mario Andretti, il s'impose en Afrique du Sud en soufflant la victoire à son ancien équipier Patrick Depailler dans le dernier tour, puis récidive en Autriche.

  A l'occasion du GP de Monza du dimache 10 septembre 1978 Mario Andretti doit s'assurer mathématiquement du titre mondial, ce qui arrivera mais dans des circonstances dramatiques. Le départ de l'épreuve se fait dans la plus grande confusion. Lorsque le feu vert s'allume, les dernières voitures des dernières lignes ne sont pas encore immobilisées. Elles gagnent en vitesse sur les premières et le peleton se présente de manière très compacte à la première chicane. Un contact entre les monoplaces de James Hunt et Ronnie Peterson déclenche une collision en chaine dans lequel sont impliqués plusieurs pilotes. Le plus gravement atteint est l'Italien Vittorio Brambilla qui à une fracture du crâne après avoir reçu une roue sur le casque il survivera , Peterson quant à lui souffre de multiples fractures, et de brûlures mais ses jours ne semblent pas en danger, il est tout de même transporté en urgence à l'hopital de Milan où il est opéré dans la soirée pour réduire ses fractures. Son état de santé se détériore subitement dans la nuit: des masses graisseuses provenant de ses os fracturés passent dans son sang ce qui provoque une ambolie qui bloquent le fonctionnement des organes vitaux. Il meurt le lendemain matin d'une insuffisance rénale.

  Ronnie Peterson à disputé 126 GP en à gagné dix. il est monté 26 fois sur le podium et à terminé 42 fois dans les points. Il a obtenu 14 pole positions et 9 meilleurs tours en course. Au cours de sa carrière il marqué 206 points au championnat du monde de Formule 1, mais n'est jamais arrivé à reporter le titre. A l'image de Stirling Moss, Ronnie Peterson est considéré comme un des plus talentueux pilotes à n'avoir été champion du monde.

397px-Peterson_at_1978_Dutch_Grand_Prix

Ronnie Peterson 1944 - 1978. (Suyk, Koen / Anefo / neg. stroken, 1945-1989, 2.24.01.05, item number 929-8748).

kart

Tout comme de nombreux pilotes de Formule 1, Ronnie Peterson commence par des compétitions de karting. (webringf1.com).

f3

Peterson sur Formule 3. (webringf1.com).

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Premiers tours de roues chez Lotus. (webringf1.com).

 

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Ronnie au volant de la Lotus 72E. (webringf1.com).

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Grand Prix de Silverstone en 1975. (Lawson Speedway).

march

Ronnie Peterson dans une March. (webringf1.com).

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Le pilote suèdois sur la fameuse Tyrrel P-34. (webringf1.com).

lotus79

Sur la Lotus 79. (webringf1.com).

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Mario Andretti et Ronnie Peterson. (webringf1.com).

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Peterson se prépare avant le départ du GP de Monza. (webringf1.com).

accident

Dimanche 10 septembre 1978 Grand Prix d'Italie, sur le circuit de Monza peu de temps après le départ une collision en chaine entre plusieurs conccurents vient de se produire. La monoplace de Ronnie Peterson à été projetée à plus de 200km/h contre un rail de sécurité, continuant encore sur une centaine de mètres elle s'embrase. le pilote est sorti  par d'autres gravement blessé il est étendu (en combinaison jaune). Il est encore conscient. (webringf1.com).

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Le pilote lors de sa prise en charge par les secours. (webringf1.com).

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Le cerceuil du pilote est porté après les funérailles par plusieurs personnalités de la Formule 1: John Watson, Emerson Fittipaldi, James Hunt, Niki Lauda, Jody Schekter et Ake Sandberg. (webringf1.com).

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Commentaires
L
me rappelle bien de ce pilote . Merci pour lex explications que tu as laissé sur mon blog pour le camion que tu conduis tous les jours . Amitiés et bon week end . Bernard
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D
bonjour pascal! un beau billet sur ce pilote qui n'a pas eu la carrière méritée, mais il ne faut pas oublier que les sports mécaniques sont toujours dangereux... et, à cette époque, la sécurité était en plein développement, malheureusement, c'est au prix de ces accidents qu'elle progresse...! bonne journée, amicalement, daniel!
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C
Bonjour Pascal. Je me souviens de ce pilote, mort car la protection n'était pas aussi développée comme de nos jours. le Kart est la première marche de beaucoup de bons pilotes. Bon dimanche, Chris
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L
Grand pilote en effet. La vie d'un pilote était très risquée en ce temps. Aujourd'hui il suffit d'une paire de ski. Le championnat semble très ouvert cette année. Je regrette le remplacement des V8 par des V6. J'aime trop le bruit d'une F1 sur un circuit. Ce nouveau moteur ne va rien arranger côté fréquentation des circuits. A suivre. Yves
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