En 1979 le constructeur sochalien Peugeot, lance la 505 pour remplacer la 504 qui malgrè son grand succès commercial, commençait à afficher le poids des années. Dernière berline de la marque à propulsion, elle emprunte la plateforme de la 504 reprenant également ses deux motorisations sur les premières versions à carburateurs (GR, SR) et diesel (GRD, SRD). La 505 est disponible sous deux formes de carrosseries, berline ou break, comme sa devancière, d'autres versions sont proposées notamment les gammes Dangel (4x4) en 1986 ou pick-up double cabines. Cependant certaines évolutions de la 505 furent purement abandonnées, comme les versions coupé et cabrriolet qui retèrent à l'état de prototypes.
Connue pour être une voiture fiable, la 505 s'exporte dès 1980 en Amérique du Nord, où Peugeot réussi à vendre 1 200 taxis à New-York et Los-Angeles, mais par la suite il devient très difficile d'exporter des modèles diesels aux Etats-Unis. Après un pic des ventes (20 000 exemplaires) en 1984 et avoir été reléguée au dernier rang d'une série destinée aux essais de chocs en 1989, les ventes américaines de la Sochalienne chutent, le constructeur français se retire en 1991 du marché américain. En 1983, Peugeot fait appel à Porsche, pour la mise au point d'un modèle turbo essence, à partir du bloc Chrysler-Simca 2,2 litres équipant déjà les Talbot-Tagora et les Matra-Murena. Gourmande en carburant, la 505 Turbo Injection sort premièrement en version 150ch, bientôt suivie de la 160ch, plus économique avec l'ajout d'un échangeur et pour laquelle un kit Peugeot-Talbot-Sport était disponible.
A partir de 1985, la 505 reçoit quelques modifications, avec sa planche de bord plus massive, des pare-chocs intégrés, une calandre redessiniée et des feux arrière de façon 309 sur les berlines. L'année suivante la version Turbo Injection passe à 180ch. Les gammes V6 et V6 S équipées du moteurs V6 PRV à manetons décalés serviront de test pour son montage sur la futur 605 V6. Toujours en 1986 la 505 V6, possédait déjà le nec plus ultra pour l'époque, avec l'ABS, la condamanation centralisée à distance des portes, toit ouvrant coulissant et lève vitres électriques, rétroviseurs dégivrant électriques, et pour les versions à boite automatique un régulateur de vitesse. La voiture sera également présente sur le marché africain, avant d'être suplantée par les japonaises des années 1980 - 1990. Les survivantes, notamment les Turbo Injection furent alors recherchées par les collectionneurs de voitures anciennes.
Peugeot 505. (youtube.com)
STI automatique de 1979. (Spanish Coches)
(Wouter Bregman / Flickr.com)
Version GR de 1980. (OSX)
(OSX)
Prototype de la 505 cabriolet, jamais commercialisé. (Arnaud 25)
Conçue initialement pour les Etats-Unis, la version coupé resta aussi à l'état de prototype jamais commercialisé. (Hegor)
Version américaine Turbo S. (Mr Choppers)
(Mr Choppers)
505 STX V6 américaine. (Mr Choppers)
La gamme Dangel 4x4 produite de 1986 à 1991. (oldiesfan67.canalblog.com)
Pick-up double cabine 1987, carrossé par Gruau. (c.barat.free.fr)
(c.barat.free.fr)
1989 505 GTi. (petroblog.com)
Break Turbo de 1991. (Grarage de l'Est)
Turbo Injection. (coupé406peugeot.com)
(peugeot505.fr)
Je ne connaissais pas ces prototypes de coupé et cabriolets La 505 fut ma première Peugeot à ne pas rouiller. Auparavant, j'avais eu 204, 504 et 604, dont la tôle partait en poussière.