Citroën K01 Dauphin.
Au milieu des années 1960, le constructeur de camions Berliet voit ses parts de marchés diminuer, de plus la création de Saviem (filiale Renault) en 1955 et la perte d'importants contrats avec l'armée française, n'arrangent pas les affaires. La marque lyonnaise voudrait faire partie d'un groupe plus dynamique et puissant, la solution arrive en 1967, avec la rachat par Citroën, qui à l'époque appartenait à Michelin, la marque aux chevrons venait également d'acquérir Panhard et envisageait de faire de même avec Maserati.
Citroên possédait une gamme de camions vieillissants comprenant les types 23 et 55 ainsi que le sympathique Belphégor lancé en 1965, mais la section des camions était relativement modeste pour Citroën. On pensait que Berliet pourrait conccurencer Saviem et générer des revenus supplémentaires, permettant à Citroën de mener à bien ses nombreux projets. Cependant pour Berliet l'acquisition de la division poids lourds Citroën n'avait aucun avantage réel, à part celui de prendre le contrôle d'un conccurent et renforcer sa part de marché. Parallèlement à sa propre gamme, Berliet avait fabriqué la série du Belphégor dans son usine de Vénissieux et en collaboration avec Citroën avait mis au point un nouveau petit camion baptisé "Dauphin". Son chassis est un Berliet et la cabine provenaient du Stradaire, mais avec un capot raccourci, il était à l'origine uniquement disponible avec le badge Citroën, puis entre 1970 et 1971, les deux logos Citroën et Berliet sont apposé sur le capot. La seule contribution de la marque aux chevrons se situe au niveau su système de freinage 100% Citroên fonctionnant au LHM provenant du Belphégor ainsi qu'à l'utilisation du moteur quatre cylidres de la DS 21. Un diesel Perkins sera également poposé. Après une courte période avec le Badge Citroën , le Dauphin poursuit sa carrière sous la marque Berliet. En 1976 PSA vend Berliet à Renault.
Citroën Dauphin. (lesanciennes.com)
(lautomobileancienne.com)
(encyclautomobile.fr)
(grumlt.citrina.lt)